Forum Amateurs de bassins
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sebastien berthier
sebastien berthier
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Localisation : ST BARTHELEMY DE VALS
Date d'inscription : 08/07/2018
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phyto-épuration Empty phyto-épuration

Lun 30 Juil 2018 - 22:07
plutôt que de vous faire une liste sans fin des plantes utiles, je vous propose de nous faire part de vos soucis et suivant votre région je vous ferais une liste non éxaustive cela va de soit, après bien sur que l'on est put identifier le souci et du coup l'élément à filtrer..

et en intro, un petit rappel de ce que j'ai publier dans mon post sur le lagunage:

Rappel sur le principe du lagunage

Si elles jouent un rôle esthétique important, les plantes de la lagune ont avant tout pour mission de garantir l’équilibre écologique de l’écosystème de la piscine. Il est donc primordial d’établir une grande biodiversité et mélanger les plantes hydrophytes (immergées dans l’eau) et hélophytes (enracinées dans l’eau).
Les lys, le jonc fleuri, le typha, les nénuphars et autres lotus habilleront ainsi de façon utile les abords d’une piscine écologique. Compte tenu de la spécificité de chaque lieu, de l’exposition ou du climat, il est préférable de laisser choisir les professionnels qui sauront trouver l’équilibre idéal pour le bon fonctionnement du bassin biologique.

L’épuration par les plantes

Les plantes épuratives disposent de racines qui se couvrent de bactéries aérobies et anaérobies. Ces dernières assainissent l’eau et transforment tous les résidus organiques en éléments nutritifs dont se nourrissent les plantes. Les plantes épuratives ont pour autre vertu d’absorber les nitrates, le phosphate ou encore l’ammonium. Ainsi, naturellement, la prolifération des algues est limitée.
Le roseau commun ou encore le jonc font partie de ces plantes indispensables.
Par ailleurs, d’autres plantes ont des vertus oxygénantes qui permettent la vie des micro-organismes et des bactéries. On pensera par exemple à la renoncule aquatique, au potamot luisant ou au myriophylle.
A noter que ces plantes, dans le cas où elles ont le même rendement peuvent être sélectionnées sur un critère paysager : la salicaire plaira par exemple pour ses tons chauds du rouge au violet, la massette apportera des teintes brunes. quand le nymphéa impose la pureté de son blanc ou des teintes plus chaudes de rose de rouge ou de orange...(on trouve même du bleu de nos jours, mais cela reste fort chère car relativement récent)

Les plantes amies

Voici une liste non exhaustive des plantes à privilégier dans une piscine naturelle :

  • L’hippuris : doublement intéressante, cette plante est très efficace dans l’épuration et apporte également de l’oxygène à son environnement
  • La jacinthe d’eau : très bonne qualités épuratrices, mais une plante à sortir de la lagune pendant l’hiver.
  • Les sagittaires : assimilent particulièrement bien les phosphates.
  • La menthe aquatique : malgré son caractère envahissant, ses rhizomes restent en surface et n’étouffent pas la lagune (il faut régulièrement les arracher)
  • Le caltha : c’est ici la précocité de la plante qui est intéressante pour amorcer la vie de l’écosystème dès la sortie de l’hiver
  • Le minilus : bonne absorption des métaux lourds, mais une plante envahissante à surveiller
  • Le saururus : épuration efficace en lagune
  • L’alisma : ses qualités épuratrices ne sont pas pondérées par un éventuel envahissement.

Les plantes envahissantes

Attention dans le choix des plantes, certaines auront tendance à s’imposer et à empêcher le développement de leurs voisines. D’autres mêmes, pourraient endommager la bâche du fond. Les plantes de la famille de la zizanie portent bien leur nom : si elles sont très réputées pour leurs vertus épuratrices, elles présentent un risque important de colmatage qui empêcherait la bonne circulation de l’eau.
Le roseau commun, quant à lui, est très adapté aux fonds les plus résistants mais il deviendra vite l’ennemi des piscines naturelles les plus simples. Il peut en effet facilement perforer les membranes d’étanchéité.
Beaucoup de plantes sont envahissantes. Les cyperus en font partie, pourtant on ne peut pas s’en passer. On utilise donc des paniers de plantation pour bénéficier des vertus des plantes épuratrices et oxygénantes sans avoir à souffrir de leurs inconvénients.

Les plantes de berges :
Elles aiment les sols humides, non immergés en permanence. Parmi les plus petites, on apprécie l'astilbe, avec son feuillage léger et ses grandes panicules de fleurs ; la primevère candélabre avec ses fleurs aux coloris variés, la populage des marais ou souci d'eau. Certaines plantes de berges sont très grandes et spectaculaires. C'est le cas du gunnera ou de la rhubarbe d'ornement avec des feuilles énormes. D'autres plantes ne supportent qu'une immersion permanente faible et conviennent bien au bord des bassins. Parmi elles, l'acore, le jonc fleuri, l'iris japonais, la prêle.
Les plantes de petits bassins :
Elles ne doivent pas être immergées de plus de 25 cm et sont bien adaptées pour les petites pièces d'eau. Elles préfèrent une exposition ensoleillée. La jacinthe d'eau et l'iris d'eau ont de belles fleurs mauves, le myosotis aquatique est splendide grâce à ses fleurs bleues très légères. On aime aussi le trèfle d'eau et le faux nénuphar jaune.
Le plus petit bassin que l'on puisse équilibrer sans pompe, c'est un conteneur de 80 litres (70cm de profond minimum par contre), ce qui rend accessible le milieu aquatique à n'importe qui, même sur un balcon si jardin il n'y a pas
Les plantes de bassins profonds :
Ces véritables plantes aquatiques peuvent être plantées directement dans de la terre au fond du bassin ou bien dans des pots spéciaux à trous latéraux remplis de substrat qui seront ensuite immergés. La plus célèbre : le nénuphar ; il fleurit tout l'été et fabrique des feuilles flottantes, tout comme le lotus (Nelumbo). On trouve aussi la pesse d'eau (Hippuris vulgaris), le Pontederia cordata avec en été ses grands épis de fleurs bleues ou la sagittaire (Sagittaria sagittifolia) des feuilles aériennes et flottantes en forme de fer de lance.
Fixation et transformation des polluants par les plantes
Le principe de la phytorestauration est simple : utiliser la capacité de certaines plantes dépolluantes (quelque 800 espèces végétales sont recensées) à fixer, extraire, modifier ou détruire un polluant (charges organiques, plomb, mercure, hydrocarbures, azote, phosphore, germes...). Deux biotechnologies interviennent dans ces jardins filtrants :

  • La phytolixiviation des polluants, grâce aux racines de plantes "laveuses" de pollution : iris, scirpes, carex, roseaux...
  • La phytofixation et la phytotransformation des polluants non biodégradables, qui sont piégés dans des filtres de tourbes. Ces filtres transforment les éléments métalliques mobiles en éléments métalliques stables grâce à des plantes "transformeuses" : joncs, baldingère, salicaires, lysimaques...

Il ne s'agit pas d'un transfert de pollution, mais bien d'une dépollution, car les plantes dépolluantes utilisées n’absorbent pas les polluants : elles les neutralisent. Les polluants, notamment contenus dans les déchets boueux, se voient ainsi fixés et transformés en sol sain. Ce néo-sol est même valorisable : à terme, lorsque le cycle de transformation est terminé, on obtient du terreau.

Phytodégradation : "consommation" des polluants par les plantes

Autre type de phytorestauration, plus radical : la phytodégradation. Dans ce cas-là, des polluants organiques qui résistent à la dégradation "naturelle" dans le sol (et qui ont donc une rémanence importante, tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques ou les solvants chlorés) sont rapidement dégradés par les bactéries qui vivent en symbiose avec les racines (rhizosphère), et métabolisés par la plante. Le système sol-bactérie-racine agit alors comme une véritable petite centrale de traitement des déchets. La luzerne est souvent cultivée dans ce but (d'autant que, comme toutes les plantes de la famille des Légumineuses, elle fixe l'azote de l'air et en enrichit le sol), ainsi que les saules .

Phytovolatilisation : libération dans l'atmosphère

La phytovolatilisation, quant à elle, se traduit schématiquement ainsi : la plante, toujours grâce aux micro-organismes présents autour de ses racines, absorbe certains polluants présents dans le sol (minéraux comme le sélénium ou le mercure, composés organiques légers comme le trichloroéthylène), ceux-ci passent dans la sève et sont évacués dans l'atmosphère, sous forme de gaz, au niveau des feuilles, soit tels quels (ils sont alors dégradés par les UV, comme c'est le cas pour le trichloroéthylène), soit sous forme modifiée, volatile et non toxique, ou en tout cas, moins toxique (mercure, sélénium méthylé).

Phytoextraction : les plantes "pièges"

Pour d'autres composés chimiques, ils sont absorbés par les racines de la plante et stockés en quantités plus ou moins importantes dans ses parties aériennes (feuillage généralement) : on parle de phytoextraction par des plantes phytoaccumulatrices. La plante se présente donc comme un piège à polluants (métaux lourds : zinc, cadmium, nickel). Mais question : que fait-on ensuite de ces plantes "poubelles" ? Soit on les brûle, et il reste alors à traiter chimiquement les cendres pour les débarrasser de leurs métaux lourds (mieux vaut traiter des kilos de cendres que des tonnes de terre !), soit on les exploite : ces métaux, qui ont une valeur et peuvent être réutilisés, sont extraits de la matière végétale. La plante est alors appelée "phytomine" : ainsi, il est possible de "récolter" 100 kg de nickel par hectare de culture d'Alyssum murale sur un sol contaminé par le nickel.
sebastien berthier
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phyto-épuration Empty Re: phyto-épuration

Lun 30 Juil 2018 - 22:13
voilà à vous de jouer!
il va de soit que je ne pourrais surement pas répondre à tout, mais je ferais de mon mieux!

l'idéal serait d'avoir une analyse d'eau, mais on peut s'en passer, faite des photos et après je vous demanderais surement 2/3 observations pour pouvoir vous guider sur un choix de végétaux

qui n'engagera que moi d'ailleurs!
je vous invite donc à vérifier mes dires au près d'un vrai professionnel!
koï30
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phyto-épuration Empty Re: phyto-épuration

Mar 31 Juil 2018 - 18:38
Merci pour l'info
Pour mon cas j'aimerais que ma lagune d'un mêtre cube filtre un maximum de phosphates et de nitrates, tu me conseil quoi comme plantes ?
J'ai déjà des iris jaunes et des Louisiane,un papyrus, un carex panaché,un colocasia et beaucoup de nénu( trop phyto-épuration 330104 ).
sebastien berthier
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phyto-épuration Empty Re: phyto-épuration

Mar 31 Juil 2018 - 19:41
là le plus simple c'est le souchet odorant et la phragmite, deux plantes que tu trouvera de partout mais qu'il te faudra tenir en pot et diviser drastiquement tout les ans
et ceratophyllum que je ne voit pas dans ta liste
en été la laitue pour compléter et palier au réchauffement et tu devrais voir une nette différence!

petit plus si tu vient chez titus je t'amène tout ça directement..(sauf la laitue, mais il y en à vendre chez titus..)
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phyto-épuration Empty Re: phyto-épuration

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